Journées Européennes du Patrimoine (JEP) : Cévennes Terre de Lumière organise une visite-conférence gratuite du centre historique d'Aubenas samedi 16 septembre - Rendez-Vous à 9h30 Parking des Antonins (route de Lazuel à côté du cimetière).
Malgré les avertissements de la météo, nous avons pu réaliser nos objectifs.
Partis à 9h30 du parking des Antonins, en référence à la Commanderie de cet ordre disparue lors des guerres de Religion, nous avons salué la mémoire d'Anthoine dit "Jacques" Roure qui conduisit la Révolte du Roure (1670), puis, depuis le belvédère de la Tour Huguenaude, rappelé les origines d'Aubenas à l'époque gallo-romaine au développement du moulinage grâce au canal de Baza, création des moines de Mazan. Evocation du passé géologique d'Aubenas, des 7 portes de la ville, en partie conservées. Bref arrêt devant le Dôme St. Benoît fondé, comme la chapelle des Cordeliers (Franciscains), par la maréchale d'Ornano au XVIIe s. Descendant la rue de Triby (actuelle rue du 4 septembre), nous avons évoqué le souvenir de la maison consulaire (démolie en 1852), sur l'actuelle place du 14 juillet (ancienne place de l'Houme) avant de contourner le Château-Vieux par la rue du Barry, et de s'arrêter un moment devant la maison Michel Veyrenc. Notre guide nous a aussi révélé que s'était tenue en 1209 à Aubenas une importante rencontre entre le comte Raymond VI de Toulouse et le légat du pape qui, si elle avait réussi, aurait pu éviter le déclenchement de la sanglante Croisade contre les Albigeois (Cathares) et changer le destin de l'Occitanie. Après avoir traversé la place du château pour voir, au bout de la rue François Valleton, la seule porte-tour encore en place dans les remparts d'Aubenas, nous avons regagné notre point de départ à 12.30 H après avoir parlé des vestiges enfouis sous la nouvelle agora du 1er Couvent des Cordeliers détruit en 1562 avant sa reconstruction intra-muros. Après avoir évoqué le souvenir d'Olivier de Serres et de son ouvrage d'agronomie célèbre dans toute l'Europe, de l'arrivée de l'eau au XIXe siècle grâce à Jean Mathon, le groupe s'est séparé. Merci aux participants pour l'attention dont il pnt fait preuve tout au long de la visite. R. Comte
