Visite de l'église Saint-Étienne de Mélas
Le site de Mélas fut habité très tôt, bien avant que l'agglomération du Teil n'existe. Il est placé à la jonction de deux voies romaines, celle du nord, dite des Helviens1 venant par Baix, Cruas, Rochemaure et Joviac, et aménagée par Antonin-le-Pieux en 145 après J.-C., et celle de Valérien, venant du sud depuis Viviers, construite à la fin du IIIe siècle. L'église actuelle de Mélas se trouve au carrefour de ces deux voies qui passaient l'une au nord de l'édifice, l'autre devant son portail occidental.
1 REBUFFAT R. et al. Visite à la voie romaine des Helviens. Le Teil, Les Amis de Mélas,1994.
Il est donc fort vraisemblable que Mélas ait été vers cette époque un poste militaire avancé d'Alba2. Des sépultures à tegulæ des IVe ou Ve siècle furent découvertes en 1873 par l'abbé Hébrard tout près de l'église3.
2 RIBON J. «L'église de Mélas», in Mélas, itinéraire roman. Le Teil, Mairie, 1986.
3 idem
En 780, lorsque Charlemagne découpe son empire en comtés, Mélas devient, avec Saint-Just, Sampzon, Sauveplantade, le siège d'une des vigueries (canton administratif) du Comté de Viviers.
Dans son Diplôme de 877, l'empereur Charles-le-Chauve, confirmant l'évêque de Viviers Ethérius dans la possession de ses biens, cite le territoire de Mélas (Mellas) « jusqu'à l'aqueduc, avec les terrains défrichés, les bois et les îles.»
Il y avait donc, à cette époque à Mélas une agglomération suffisamment importante pour qu'elle soit alimentée en eau par un aqueduc.
Il faut cependant attendre la Charta Vetus, rédigée en 950 (mais, rappelons-le, portant sur des périodes antérieures), pour confirmer l'existence d'une communauté religieuse à Mélas. Il s'agissait d'un monastère de femmes (Melatis monasterium), fondé par Frédégonde, en l'honneur de saint Etienne et saint Saturnin. Par ordre chronologique, il était le second fondé en Vivarais, le premier, un monastère d'hommes, l'ayant été quelques années plus tôt, à Chassiers.
L'abbaye de Cruas, elle, ne sera fondée que plus tard et Mélas, alors, passera sous sa coupe.
Il ne reste, bien évidemment, rien de visible des bâtiments du monastère de Frédégonde qui occupait un espace situé au sud de l'église actuelle et dont on peut penser que certaines parties subsistèrent jusqu'au XVIIe siècle, car le compoix de 1616 précise que l'église était encore alors entourée de son « cloître », domaine clos dépendant du prieuré situé au nord-est de l'agglomération. Jusqu'en 1811, le réseau routier, inchangé, épargna les vestiges de l'antique monastère. Mais tout fut bouleversé par le percement, au début du XIXe siècle, de la RN 102 au sud de l'église qui modifia de fond en comble la physionomie du hameau. L'agglomération de Mélas, jusque là autonome, fut alors rattachée au Teil.
Visite extérieure
Comme le disent justement les auteurs de l'Inventaire topographique du canton de Viviers4, « L'église de Mélas pose des problèmes archéologiques complexes ».
4 Inventaire topographique du canton de Viviers, p. 216.
En effet, avant 1868, l'ensemble ecclésial de Mélas était composé de trois monuments indépendants qui avaient chacun leur propre entrée.
La partie la plus ancienne est sans nul doute ce que, pour éviter toute controverse, on désigne généralement sous le terme de « chapelle octogonale ». Son aspect extérieur présente un plan vaguement tréflé, pour la partie basse, octogonal pour le tambour supérieur. Comme l'a remarqué Robert Saint-Jean5, l'appareillage de petites pierres éclatées, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, est typique de l'art lombard ( début du XIe siècle ). Malheureusement les larges joints débordants qui noient l'ensemble à l'extérieur lui donnent un aspect assez informe qui ne laisse pas deviner sa beauté intérieure.
5 Vivarais roman
Avant de pénétrer dans l'église, on fera un rapide arrêt devant le portail ouest, non pour son aspect très sec - il a, en effet, été totalement reconstruit au XIXe siècle - mais pour voir l'emplacement, à peine matérialisé par deux grosses pierres plus claires, de la porte primitive de la chapelle octogonale, actuellement murée.
Visite intérieure
En entrant dans l'église, par une petite porte pratiquée dans la nef latérale méridionale, ajoutée au XIXe siècle, on est frappé par l'obscurité de la nef principale, impression accentuée par son étroitesse et sa hauteur.
Rendons-nous immédiatement vers la nef latérale nord.
À l'origine, il s'agissait d'une petite église indépendante à la fois de la nef centrale et de la chapelle octogonale, auxquelles elle ne fut reliée qu'en 1872. On y accédait alors par une porte placée à l'ouest qui a disparu lors de la construction du passage la reliant de nos jours au reste du monument. Une partie de son abside, et en particulier l'étroite fenêtre axiale, fut elle aussi refaite au XIXe siècle (entre 1872 et 1878).
Peu éclairée par trois étroites baies (deux dans le mur nord et une dans l'axe de l'abside), elle est très basse : longue de trois travées, voûtées en demi-berceau, elle est bordée au nord d'arcs de décharge retombant sur des pilastres dont deux d'entre eux méritent l'attention : leurs impostes présentent en effet des décorations remarquables par leur style archaïque ; elles sont malheureusement peu visibles car travaillées en très léger relief et de surcroît mal éclairées. L'une d'elle représente un corps de serpent replié deux fois sur lui-même et terminé par un masque humain à l'expression figée ; l'autre, une tête de renard ou de loup. Les deux portent encore de légères traces d'ocre rouge, sans doute vestiges de la couleur d'origine, que l'on retrouve aussi, beaucoup plus visibles, sur les chapiteaux de la nef principale.
La nef nord est de nos jours reliée à la nef principale par plusieurs passages qui n'existaient pas à l'origine. Le vicomte de Saint-Andéol, dont les hypothèses hardies sont souvent injustement rejetées sans autre forme de procès, voyait dans ce monument, comme à Saint-Laurent-sous-Coiron et à l'ancienne église disparue de Saint-Martin-d'Alba, un secretarium, sorte de sacristie primitive où étaient conservés au début du christianisme les objets précieux destinés au culte. Bien que les réfections abusives du XIXe siècle aient enlevé à cette partie beaucoup de son caractère primitif, cette nef serait antérieure à la nef principale.
La chapelle octogonale : chapelle sépulcrale ou baptistère ?
Nous voici enfin devant la partie la plus intéressante et la plus belle de tout l'édifice. En y pénétrant, on est frappé par une impression de simplicité et d'harmonie, parfaitement mise en valeur par un éclairage intelligent réalisé, voici quelques années, par les Amis de Mélas sous la présidence de Violette CHAPUIS. Cependant, lorsqu'on s'essaye à décrire l'architecture de cette chapelle, on se rend compte que l'impression de simplicité ressentie dès l'abord repose sur une structure plus complexe qu'il n'y paraît.
La chapelle est bâtie selon un plan en croix à branches égales. Chaque « branche » de la croix se termine par une grande et haute abside (l'une d'entre elles, qui était à l'emplacement du passage reliant la chapelle à l'église, a disparu) ; les trois absides principales, chacune éclairée par une étroite baie à simple ébrasement (restaurée), sont cantonnées d'absidioles, de même hauteur mais plus étroites. La porte primitive (murée) était percée dans l'absidiole sud-ouest.
Entre chacune des absides et son absidiole sont placées huit hautes et étroites colonnes engagées constituées de tambours inégaux qui augmentent l'impression de légèreté de l'édifice. Plusieurs d'entre elles incorporent des remplois de fûts de colonnes romaines. Chacune supporte un chapiteau d'une forme rudimentaire, sans tailloir ni astragale, sommairement décoré de stries gravées ; plusieurs de ces chapiteaux imitent schématiquement la palmette ou l'acanthe ; l'un d'eux, au nord-est, est décoré d'un sceau de Salomon. Les deux chapiteaux qui encadrent l'abside orientale sont travaillés avec plus de raffinement, tout en restant très frustes : les stries plus profondes, prolongées de volutes, évoquent davantage le chapiteau corinthien. Colonnes et chapiteaux se prolongent par un dispositif tout à fait particulier, dans lequel Robert Saint-Jean voit encore une influence lombarde6 : huit nervures plates, formées de claveaux bien appareillés, sous-tendent la coupole, lui conférant une originalité et une élégance parfaites.
6 SAINT-JEAN R. op. cit.
Ce dispsitif se retrouve au baptistère de Riez, cf. DAVID-ROY Marguerite, « Les baptistères de la Gaule » in Archeologia, 135 (oct. 1979), p. 54.
Ce monument est, depuis longtemps, au centre d'une polémique. Jusqu'aux années cinquante, la tradition y voyait un baptistère datant de l'époque où Alba ayant été ravagée par les barbares, et avant le déplacement définitif du siège épiscopal à Viviers, Mélas aurait servi de cathédrale provisoire. Lors de fouilles réalisées entre 1944 et 1948 par M. Chauvel et le chanoine Sautel, on découvrit, au centre de l'édifice octogonal, une cuve baptismale ovale maçonnée dans laquelle un escalier, formé d'un cippe romain brisé, permettait de descendre. On aurait pu s'attendre à ce que cette découverte soit considérée comme la confirmation de ce que la tradition avait toujours dit : à savoir qu'il s'agissait bel et bien d'un baptistère.
Or, de manière assez inattendue, ce fut le contraire qui se passa. Arguant de la forme atypique du bassin, de la pauvreté de sa maçonnerie, et surtout de l'absence de toute amenée d'eau auxquelles s'ajouta l'existence, sous les fondations de l'édifice, de deux niveaux de tombes gallo-romaines, on décréta que le monument ne pouvait être un baptistère mais une chapelle sépulcrale ! Les fouilles furent alors recouvertes d'un pavement uniforme qui occulte désormais de façon définitive les éléments qui auraient imposé un quelconque caractère baptismal.
Nous sommes, pourtant, nous-même, convaincu que Mélas est un baptistère et non une chapelle sépulcrale. Pourquoi ?
Il ne fait actuellement aucun doute que Mélas n'a jamais hébergé, même provisoirement, un siège épiscopal. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'ait pu y avoir un baptistère. En effet, s'il est exact que seul l'évêque disposait, au début du christianisme, du privilège de baptiser, il n'en fut plus ainsi entre 402, date à laquelle une Bulle d'Innocent Ier généralisa le baptême, et 789, où Charlemagne interdit le baptême par immersion, soit pendant près de quatre siècles. Bien entendu, les moindres chapelles rurales ne furent pas, ipso facto, équipées de baptistères. Mais Mélas était, nous l'avons vu, une très ancienne fondation. Il est en outre à noter que les VIe et VIIe siècles furent une période faste pour l'érection de ce type d'édifices. En outre, malgré l'interdiction de l'empereur, beaucoup d'entre eux continuèrent à être utilisés, ou transformés, souvent, d'ailleurs, en chapelle sépulcrale7.
7 DAVID-ROY Marguerite, op. cit.
Deuxième point, les baptistères étaient-ils systématiquement octogonaux ? Il ressort des études de A. Khatchatrian8, référence absolue dans ce domaine, que, si l'hexagone et l'octogone eurent la préférence des premiers chrétiens, toutes les autres formes, du simple carré au cercle, furent utilisées. Il en est de même de la forme des bassins.
8 KHATCHATRIAN A. Les baptistères paléochrétiens. Paris, 1962.
Cet auteur, qui a étudié, sous le contrôle des deux plus grands spécialistes français du Haut Moyen Âge, MM. Grabard et Hubert, plus de 400 baptistères paléochrétiens dans l'ensemble du monde romain, n'a aucun doute sur la destination baptismale de Mélas, auquel il consacre une description (p. 106) et un plan (fig. 337).
Troisième point de divergence : l'amenée d'eau qui fait défaut à Mélas. Or, toujours d'après le même spécialiste9, la plupart n'en possédaient pas.
9 KHATCHATRIAN, op. cit.
Une autre objection à ce refus de reconnaître la destination baptismale de Mélas est l'existence, en Vivarais, d'un autre baptistère, dans un endroit qui n'a, lui non plus, jamais été un siège épiscopal. Il s'agit des vestiges mis au jour par J.-F. Reynaud lors de ses fouilles de l'église Saint-Jean-Baptiste de Meysse. On y trouve l'association de thermes antiques, de sépultures gallo-romaines et de ce qui fut sans aucun doute possible un baptistère paléochrétien. Sa structure intérieure (à niches et arcatures), rappelle fortement celle de Mélas (ainsi d'ailleurs que celle de Fréjus10) ; elle fut transformée, au XIIe siècle, en l'abside principale de l'église romane. À l'origine, nous avions là un bâtiment sensiblement carré, creusé de niches, avec au centre une « cuve baptismale octogonale aux parois enduites de béton de tuileau ». Robert Saint-Jean, à qui cette description est empruntée, poursuit : « Ce baptistère, que le contexte archéologique permet de dater entre le Ve et le Vlle siècles, s'appuyait au Nord contre un vaste édifice qui était peut-être l'ecclesia baptismalis d'une paroisse du haut Moyen Âge11 ».
10 DAVID-ROY, op. cit.
11 SAINT-JEAN, op. cit.
Autrement dit, une structure en tout point comparable à celle de Mélas et dans laquelle aucun aménagement d'arrivée ni d'évacuation d'eau n'a non plus été observé (DUPRAZ et FRAISSE, Carte archéologique, p. 296). N'est-il pas légitime, alors, de se poser une question : pourquoi refuse-t-on un baptistère à Mélas alors qu'on l'accepte, sans l'ombre d'une discussion, à Meysse ? N'est-ce pas une attitude étonnante ?
Mais, Meysse n'est pas la seule église du Vivarais à compter un baptistère. D'après M. J.-Robert HELMLING, il y en aurait aussi eu un à la Gleyzasse à Salavas, où deux églises juxtaposées ont été mises au jour, dont une, l'église Saint-Jean, était sans doute une église baptismale12.
12 HELMING J.-Robert
Les églises disparues de Salavas, N° spécial de la Revue du Vivarais, 1999.
Pourquoi donc cet ostracisme dont souffre Mélas ? ll semble qu'à l'origine de cette polémique se place une de ces querelles de spécialistes dont l'archéologie a le secret. C'est pourquoi, nous appelons de nos vœux la reprise des fouilles dans le sol de Mélas qui seule pourrait confirmer ou infirmer l'hypothèse que nous défendons.
La nef principale
Reste la nef principale de l'église. Par rapport aux deux autres éléments étudiés, elle est d'une structure classique, malgré une longueur assez exceptionnelle de cinq travées. Robert Saint-Jean, qui la date du XIIe siècle, y a vu deux campagnes de construction. Selon lui, à la première moitié du siècle appartiendraient les trois premières travées (à partir de l'entrée) en berceau brisé sur arcs doubleaux et l'amorce de la quatrième. D'une campagne plus tardive dateraient l'achèvement de la quatrième travée de chœur couverte d'une coupole sur trompes, l'abside en cul-de-four (dont la grande baie axiale est murée) et l'escalier en « vis de Saint-Gilles » qui donne accès au clocher. Il pense aussi que la façade avec son porche profond remonte à cette période. Cela était peut-être vrai avant la véritable reconstruction à laquelle se sont livrés les architectes du XIXe siècle.
La nef de Mélas est surtout remarquable pour ses beaux chapiteaux historiés dont plusieurs montrent encore des traces de peinture (principalement de l'ocre rouge). Côté nord, séparant la première de la deuxième travée, est représenté le sacrifice d'Abraham. Au-dessus d'une corbeille ornée de palmettes et de feuilles d'acanthes, on discerne quatre personnages : à gauche, l'ange, retenant le bras d'Abraham qui est au centre ; à droite, la tête appuyée sur l'autel, le jeune Isaac ; et dans l'angle droit du chapiteau, un berger amenant l'animal qui va être substitué au malheureux enfant. Le chapiteau qui sépare la deuxième de la troisième travée est lui aussi magnifiquement décoré : il s'agit ici du Pèsement des âmes. Au centre, le Christ, assis sur un trône, tient une balance. Il est encadré, à gauche par un ange et, à droite, par Satan. Il est à remarquer que le fléau de la balance penche du côté de l'ange. Il faut aussi signaler, sur l'imposte située à gauche de l'ange, un motif reproduisant celui de l'imposte de la nef septentrionale : un masque humain prolongé par un serpent lové. Il ne peut être contemporain de celui de la nef septentrionale. Alors, s'agit-il d'un remploi ou d'un pastiche moderne datant de l'époque où le passage conduisant à la chapelle octogonale a été ouvert ?
Côté sud, trois des chapiteaux sont ornés, mais ils ne représentent pas des scènes bibliques. Celui qui sépare la quatrième de la troisième travée est simplement orné de feuilles d'eau, dans le goût cistercien. Le suivant (entre la troisième et la seconde) représente un masque humain entouré de feuillages traités en biseau et n'est pas sans rappeler l'un des chapiteaux de la tribune de Cruas. Ce motif, de « l'homme arbre », emprunté à l'art antique, est très utilisé dans l'art roman. Il a été amplement étudié par les spécialistes qui l'analysent parfois comme le symbole du Verbe13.
13 Monde des symboles, éd. Zodiaque
On remarquera aussi, sous l'imposte de l'arc de la troisième travée, un poisson sculpté en léger relief si finement que les écailles de sa queue sont visibles.
Le dernier chapiteau sculpté du côté sud de la nef (entre la deuxième et la première travée), face au Sacrifice d'Abraham, est orné de magnifiques acanthes au milieu desquelles apparaît un petit visage humain.
Bibliographie
- DAVY Marie-Madeleine. Initiation à la symbolique romane.
- BARRAL I ALTET Xavier ; DROCOURT Daniel. « Le baptistère paléochrétien de Marseille », in: Archeologia, n° 73 (août 1974).
- BARRAL I ALTET Xavier. Haut Moyen Âge, de l'Antiquité tardive à l'an Mil. Köln, Taschen, 1997.
- DAVID-ROY Marguerite. « Les baptistères de la Gaule », in: Archeologia, n° 135 (octobre 1979).
- DAVY Marie-Madeleine. Initiation à la symbolique romane. Paris : Flammarion, 1977 (coll. Champs).
- DUPRAZ Joëlle ; FRAISSE Christel. Carte archéologique de la Gaule : l'Ardèche-07. Paris : coéd. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de l'Éducation Nationale, Ministère de la Recherche, Ministère de la Culture et de la Communication, Maison des Sciences de l'Homme, 2001.
- GRABAR André. Le premier art chrétien. Paris, Gallimard, (Univers des formes) 1966
- HELMLING J.-Robert. Les églises disparues de Salavas. N° spécial H.S. de la Revue du Vivarais, 1999.
- HUBERT Jean ; PORCHER Jean ; VOLBACH W.F. L'empire carolingien. Paris, Gallimard (Univers des formes), 1968.
- KHATCHATRIAN A. Les baptistères paléochrétiens. Paris, Klincksieck, 1962, ainsi que Origine et typologie des baptistères paléochrétiens idem, 1962.
- Le monde des symboles. La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1981
- PABOIS Marc et alii. Viviers (Ardèche), Inventaire topographique. Paris, Imprimerie nationale, 1989.
- REBUFFAT René ; NAPOLI Joëlle ; HEWITT Katherine H.; REBUFFAT Denise. Visite à la voie romaine des Helviens. Le Teil, Les Amis de Mélas, 1994.
- RIBON Jean. « L'église de Mélas », in: Mélas, itinéraire roman. Le Teil, Mairie, 1986.
- SAINT-JEAN Robert. Vivarais-Gévaudan romans. La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1991.
- Texte revu par R. Comte après la dernière visite de Mélas, le dimanche 3 février 2002. -